Comment découvrir Florence en 48 heures ?
Florence. Rien que le nom évoque les dômes majestueux, les galeries d’art saturées de chefs-d’œuvre, les ruelles en pierre baignées de lumière toscane, les odeurs de focaccia fraîche et les échos des pas sur les pavés. Il m’a suffi de quelques secondes pour comprendre : ici, le passé respire encore.
Quand j’ai décidé de visiter Florence en seulement 48 heures, certains amis m’ont dit que c’était trop court. Trop de musées, trop d’églises, trop de ruelles où s’attarder… Ils avaient raison. Mais j’ai aussi découvert que deux jours, bien pensés, pouvaient offrir un condensé extraordinaire de ce que cette ville a de plus vibrant.
✦ Avant de partir : mes réservations pratiques
Pour optimiser mon temps, j’ai tout réservé à l’avance.
- Vols : via Skyscanner pour comparer les horaires et les prix.
- Hébergement : sur Booking.com, j’ai trouvé un charmant boutique hôtel proche du Duomo.
- Billets coupe-file : grâce à GetYourGuide et Tiqets, j’ai évité toutes les files d’attente. Inestimable quand on ne dispose que de 48 heures.
- Restaurants : j’ai utilisé TheFork pour réserver les meilleures tables locales avec parfois des réductions allant jusqu’à -40 %.
✦ Jour 1 – Renaissance, ruelles et rivières
8h30 – Café italien et vue sur le Duomo
Dès l’aube, j’ai quitté ma chambre d’hôtel, encore enveloppée dans le silence de la ville endormie. Le ciel se teignait de rose pâle au-dessus des toits ocres de Florence, et dans les rues pavées, seuls quelques livreurs ou boulangers s’affairaient à leurs tâches. Je marchais lentement, presque religieusement, guidé par le parfum du café et du sucre chaud.
Mon premier arrêt fut un petit café anonyme, niché dans une ruelle perpendiculaire à la Piazza del Duomo. J’y ai commandé un cappuccino, servi dans une tasse épaisse qui gardait la chaleur, et un cornetto fourré à la crème de pistache. La pâte, croustillante à l’extérieur, fondait en bouche ; la crème, légèrement salée et sucrée à la fois, réveillait mes papilles avec tendresse. Je me suis installé dehors, face à la cathédrale encore baignée dans l’ombre. Il y avait quelque chose de presque mystique dans ce moment. Florence ne m’accueillait pas, elle m’enlaçait doucement.
Quelques pas plus loin, je me suis retrouvé devant l’une des merveilles du monde : Santa Maria del Fiore. Sa façade en marbre blanc, vert et rose est un tableau à elle seule. La coupole de Brunelleschi, immense et audacieuse, défie la gravité. J’avais pris soin, bien en amont, de réserver un Duomo Pass sur museumsflorence.com, afin de pouvoir monter sans file d’attente.
L’ascension des 463 marches fut éprouvante. Pas d’ascenseur ici, seulement des couloirs étroits, en colimaçon, parfois étouffants. Mais à chaque étage, une ouverture sur l’intérieur de la coupole offrait un aperçu des fresques grandioses du Jugement dernier. Arrivé au sommet, le souffle coupé – autant par l’effort que par l’émotion – j’ai découvert l’une des vues les plus saisissantes de ma vie. Florence s’étalait à mes pieds, comme une mosaïque vivante : les toits rouges, les campaniles, l’Arno qui serpentait doucement, et, au loin, les collines de Fiesole baignées dans la lumière du matin. Je suis resté là longtemps, le vent tiède caressant mon visage, le cœur battant.

10h30 – Exploration du centre historique
Redescendu sur terre – au sens propre comme au figuré – j’ai poursuivi ma visite vers le Baptistère Saint-Jean, l’un des plus anciens édifices religieux de la ville. Je suis resté de longues minutes devant les fameuses Portes du Paradis de Lorenzo Ghiberti. Ces bas-reliefs dorés racontent l’Ancien Testament avec une minutie presque surnaturelle. Chaque personnage semble prêt à s’animer sous nos yeux.
Je passe devant le Campanile de Giotto, élancé et majestueux, que j’ai choisi de ne pas gravir ce jour-là. Mon corps réclamait une pause, mes jambes aussi.
Je suis alors descendu tranquillement la Via dei Calzaiuoli, rue commerçante et piétonne, entre boutiques élégantes, glaciers tentants et églises discrètes. Elle relie le Duomo à la Piazza della Signoria, qui s’ouvre soudainement comme une scène de théâtre.
Là, au cœur de cette place mythique, se dresse le Palazzo Vecchio, flanqué de sa tour sévère. Devant lui, une véritable galerie de sculptures en plein air : David (copie), Hercule et Cacus, Neptune… Je pénètre dans le palais, curieux de découvrir son intérieur. Les salles décorées de fresques, les plafonds à caissons, les objets anciens forment un véritable livre d’histoire à ciel couvert. Mais ce qui me frappe le plus, c’est la terrasse du palais, cachée, presque confidentielle, qui offre une perspective inédite sur la ville et ses toits dentelés.
13h00 – Déjeuner typique à l’Osteria Vini e Vecchi Sapori
L’estomac commence à crier famine, et je me rends à pied jusqu’à l’Osteria Vini e Vecchi Sapori, toute proche. J’avais réservé la veille via TheFork, un réflexe devenu automatique lorsque je voyage en Italie : ce site permet non seulement d’éviter les mauvaises surprises, mais parfois aussi de profiter de réductions non négligeables.
L’osteria ne paie pas de mine, avec ses quelques tables en bois, ses murs tapissés d’ardoises et ses serveurs affairés mais chaleureux. Ici, pas de menu touristique, mais une ardoise renouvelée chaque jour. J’opte pour deux plats traditionnels : la ribollita, une soupe paysanne épaisse à base de chou noir, haricots blancs et pain rassis, mijotée longuement avec de l’huile d’olive ; puis la pappa al pomodoro, une autre soupe rustique à la tomate. Les deux plats sont servis généreusement, sans artifice, et pourtant d’une richesse de goût bouleversante. J’y retrouve la Toscane profonde, celle des campagnes et des grands-mères, celle qui vous parle à l’âme autant qu’au palais.
Je termine par un petit verre de vin Chianti, conseillé par le serveur. Je me laisse aller à la lenteur, au plaisir, au doux chaos sonore des voix italiennes qui m’entourent.
14h30 – Galleria degli Uffizi
Cap sur la **Gale. Je goûte une bistecca alla fiorentina à tomber, juteuse et grillée à la perfection. En accompagnement : un Chianti Classico robuste, comme il se doit.
14h00 – Palazzo Pitti et les Jardins de Boboli
Je poursuis ma journée au Palazzo Pitti, ancienne résidence des Médicis. La galerie Palatine regorge de trésors artistiques. Puis je m’échappe dans les jardins de Boboli, vastes, élégants, presque méditatifs. C’est l’endroit idéal pour reposer mes jambes tout en admirant Florence depuis les hauteurs.
17h00 – Pause gelato chez La Carraia
Pas question de quitter Florence sans un vrai gelato artisanal. Je fais halte chez Gelateria La Carraia, réputée pour sa crème pistache et son chocolat noir intense. Un pur moment de bonheur en bord d’Arno.
18h00 – Dernier apéritivo dans une enoteca
Pour mon dernier apéritif, je choisis une enoteca dans le quartier San Niccolò. Un verre de vin blanc toscan, quelques crostini à la truffe, un coucher de soleil sur les collines. Je regarde Florence s’assombrir lentement, et j’ai déjà le cœur qui serre.
✦ Les plateformes qui m’ont sauvé du chaos
Pour un voyage aussi compact, la logistique est la clé. Voici les plateformes que j’utilise systématiquement :
- Vols & trains : Omio, Skyscanner
- Hébergement : Booking, Airbnb
- Billets coupe-file : Tiqets, GetYourGuide, Museums Florence
- Restaurants & réductions : TheFork
- Activités guidées en français : Civitatis, Viator
Florence en 48 heures, c’est une course contre le temps… mais c’est aussi une déclaration d’amour éclair. J’ai quitté la ville avec la tête pleine de fresques, les papilles encore éveillées et la promesse de revenir, plus longtemps, plus doucement. Car Florence ne se visite pas, elle se vit profondément — même quand le temps manque.
✦ Jour 2 – Art, artisans et art de vivre
8h00 – Santa Croce et ses géants
Je commence ma journée dans le quartier de Santa Croce. J’ai réservé l’entrée sur GetYourGuide pour gagner du temps. Cette basilique sobre abrite les tombes de Michel-Ange, Machiavel et Galilée. L’intérieur est empreint d’une émotion brute, presque sacrée.
10h00 – Quartier Oltrarno : artisans et authenticité
Je traverse l’Arno par le Ponte Santa Trinita pour rejoindre l’Oltrarno, quartier que j’adore. Moins touristique, plus bohème. Je visite quelques ateliers d’artisans (maroquiniers, relieurs, souffleurs de verre) dans les ruelles autour de la Via dei Serragli.
Je m’offre un café à la terrasse de Ditta Artigianale, petit temple du café de spécialité.

12h30 – Déjeuner chez Trattoria Cammillo
Une institution florentine. La réservation est indispensable. Je goûte une bistecca alla fiorentina à tomber, juteuse et grillée à la perfection. En accompagnement : un Chianti Classico robuste, comme il se doit.
14h00 – Palazzo Pitti et les Jardins de Boboli
Je poursuis ma journée au Palazzo Pitti, ancienne résidence des Médicis. La galerie Palatine regorge de trésors artistiques. Puis je m’échappe dans les jardins de Boboli, vastes, élégants, presque méditatifs. C’est l’endroit idéal pour reposer mes jambes tout en admirant Florence depuis les hauteurs.
17h00 – Pause gelato chez La Carraia
Pas question de quitter Florence sans un vrai gelato artisanal. Je fais halte chez Gelateria La Carraia, réputée pour sa crème pistache et son chocolat noir intense. Un pur moment de bonheur en bord d’Arno.
18h00 – Dernier apéritivo dans une enoteca
Pour mon dernier apéritif, je choisis une enoteca dans le quartier San Niccolò. Un verre de vin blanc toscan, quelques crostini à la truffe, un coucher de soleil sur les collines. Je regarde Florence s’assombrir lentement, et j’ai déjà le cœur qui serre.
✦ Les plateformes qui m’ont sauvé du chaos
Pour un voyage aussi compact, la logistique est la clé. Voici les plateformes que j’utilise systématiquement :
- Vols & trains : Omio, Skyscanner
- Hébergement : Booking, Airbnb
- Billets coupe-file : Tiqets, GetYourGuide, Museums Florence
- Restaurants & réductions : TheFork
- Activités guidées en français : Civitatis, Viator
Florence en 48 heures, c’est une course contre le temps… mais c’est aussi une déclaration d’amour éclair. J’ai quitté la ville avec la tête pleine de fresques, les papilles encore éveillées et la promesse de revenir, plus longtemps, plus doucement. Car Florence ne se visite pas, elle se vit profondément — même quand le temps manque.


