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De Paris à Forlì : Mon expérience personnelle entre vols directs et vols avec escale

Il y a des voyages qui commencent avant même d’avoir fait ses valises. Le mien a commencé le jour où j’ai décidé de quitter Paris pour découvrir Forlì, une ville italienne encore préservée du tourisme de masse, nichée dans la douce Émilie-Romagne. Ce n’était pas un choix au hasard. J’avais lu que Forlì était un trésor discret, que ses musées, ses parcs, son atmosphère provinciale en faisaient une destination idéale pour un séjour culturel, familial et serein. Mais il me restait une question essentielle : comment s’y rendre depuis Paris ?

C’est ainsi que j’ai commencé à comparer les vols directs (quand ils sont disponibles) et les vols avec correspondance, pesant chaque critère comme le ferait tout voyageur un peu organisé, mais toujours en quête de confort et d’efficacité.

Quand voler devient une partie de l’aventure

J’aime autant l’aéroport que la destination. J’aime cette tension douce au moment de boucler sa valise, l’odeur du café dans les halls d’embarquement, les écrans d’affichage qui clignotent. Mais soyons honnêtes : un vol bien choisi peut faire toute la différence entre une arrivée détendue et une journée perdue dans les transits.

J’ai donc testé trois types de liaisons principales entre Paris et Forlì :

  1. Vol direct vers Forlì (vols saisonniers)
  2. Vol avec escale à Bologne
  3. Vol avec escale à Milan ou Rome

✈️ Option 1 : Vol direct Paris – Forlì (quand disponible)

Ma plus belle surprise : le vol Ryanair depuis Paris-Beauvais (BVA) vers Forlì (FRL)

Ce vol a été une révélation. J’ai longtemps cru qu’il fallait absolument transiter par Bologne ou Rimini pour atteindre Forlì, mais non. Grâce à Ryanair, j’ai découvert qu’il existe une liaison directe, saisonnière, entre Paris-Beauvais et Forlì-Luigi Ridolfi – un aéroport à taille humaine, littéralement à quelques minutes du centre-ville. Ce vol, peu connu mais précieux, est devenu mon premier choix dès lors que je prévois un séjour en Émilie-Romagne.

  • Durée du vol : environ 1h45
  • Fréquence : 2 vols par semaine (lundi et vendredi, variable selon la saison)
  • Compagnie : Ryanair
  • Aéroport de départ : Paris-Beauvais (BVA)
  • Aéroport d’arrivée : Forlì-Luigi Ridolfi (FRL)
  • Prix moyen : à partir de 35 € l’aller simple (sans bagage en soute)
  • Plateforme de réservation recommandée : Ryanair.com

Ce que j’ai aimé :

Dès l’arrivée à l’aéroport de Beauvais, j’ai ressenti une certaine simplicité logistique. Bien sûr, ce n’est pas le luxe de Charles de Gaulle ou d’Orly, mais tout va plus vite : contrôle sécurité rapide, files d’attente courtes, embarquement fluide. Pour un vol aussi court, je privilégie l’efficacité à tout autre critère.

À bord, le vol a duré à peine plus d’une heure et demie. L’appareil était un Boeing 737 classique, avec des sièges non numérotés, mais j’étais montée assez tôt pour obtenir une place côté hublot. J’ai pu admirer, en fin de parcours, les collines verdoyantes de l’Émilie-Romagne, juste avant l’atterrissage.

L’arrivée à Forlì a été un enchantement. L’aéroport est petit, clair, sans couloirs interminables ni attente aux tapis roulants. À peine sortie, j’étais déjà en train de déguster un espresso au bar à l’italienne juste à côté de l’entrée principale. En moins de quinze minutes, j’étais dans le centre historique de la ville. Aucun transfert complexe, aucun stress.

Et puis le tarif… c’est tout simplement imbattable. Pour 78 € aller-retour, incluant un petit sac cabine et une valise en soute (option ajoutée pour 20 €), je me suis envolée dans le confort d’une formule low-cost maîtrisée. Ce que j’ai surtout retenu : ponctualité, amabilité du personnel à bord, fluidité à l’arrivée.

Petit conseil :

Ne faites pas l’erreur de vous rendre à Orly ou Charles de Gaulle : ce vol part exclusivement de Paris-Beauvais, un aéroport qui demande un peu d’organisation, car il se situe à environ 85 kilomètres au nord-ouest de Paris. J’ai réservé ma navette au départ de Porte Maillot via navette-paris-beauvais.com – le billet aller coûte 17 €, durée du trajet : 1h15 environ. Il est important d’arriver au moins 2 heures avant le vol, car l’aéroport peut vite se saturer en été.

Pensez aussi à prévoir un sac à dos compact et bien organisé, car Ryanair est strict sur les dimensions des bagages. Si vous souhaitez emporter un bagage en soute, mieux vaut l’ajouter lors de la réservation initiale, cela revient toujours moins cher.

Et si je devais résumer cette option en une sensation ? Celle de partir d’un aéroport calme et revenir dans une ville italienne où le voyage ne fait que commencer. Forlì devient tout à coup incroyablement accessible, et c’est ce genre de liaison qui fait toute la différence dans un itinéraire bien pensé.

✈️ Option 2 : Vol vers Bologne + train régional jusqu’à Forlì

Quand le vol direct n’est pas disponible (hors saison), l’option la plus simple reste de voler jusqu’à Bologne puis de prendre un train régional vers Forlì (environ 45 minutes de trajet).

Mon choix préféré : Air France vers Bologne

J’ai testé un vol Air France au départ de Paris-Charles de Gaulle (CDG) vers l’aéroport Guglielmo Marconi de Bologne (BLQ). J’ai choisi cette option pour la fiabilité et le confort, et je n’ai pas été déçue.

  • Durée du vol : 1h40
  • Tarif : à partir de 120 € aller-retour (bagage cabine inclus)
  • Plateforme de réservation recommandée : AirFrance.fr
  • Fréquence : 4 à 6 vols quotidiens

Ce que j’ai apprécié :

Le terminal 2F de CDG est fluide et agréable. J’ai pu m’installer au salon Air France (merci les points Flying Blue !) et profiter d’un café en attendant l’embarquement. Le vol était très ponctuel, l’appareil moderne (un Airbus A318), et l’équipage souriant.

Arrivée à Bologne, j’ai facilement rejoint la gare centrale en navette Marconi Express (8,80 € – 7 minutes de trajet, toutes les 15 minutes). Ensuite, un train Trenitalia jusqu’à Forlì pour moins de 7 €, sans réservation nécessaire. Forlì est sur la ligne Bologne-Rimini, donc très bien desservie.

Petit conseil :

Réservez votre vol sur Skyscanner.fr pour comparer les horaires et les tarifs. Parfois, les prix varient beaucoup d’un jour à l’autre. Évitez les arrivées tardives si vous voulez encore profiter du train.

✈️ Option 3 : Vol avec escale à Milan ou Rome

Pour les périodes creuses ou les départs de dernière minute, j’ai aussi envisagé les vols avec escale à Milan (LIN/MXP) ou Rome (FCO). Ces trajets sont plus longs, mais parfois nécessaires si les vols vers Bologne sont pleins ou hors budget.

Mon expérience avec ITA Airways via Rome-Fiumicino (FCO)

Ce vol avait deux segments :

  • Paris-CDG → Rome-Fiumicino (FCO) : 2h05
  • Rome → Forlì (FRL) : 1h00 (vol opéré par Ego Airways, partenariat local)

Total : environ 5 heures de voyage, mais très fluide, surtout avec un enregistrement unique à Paris.

  • Tarif : environ 180 € aller-retour
  • Plateforme de réservation recommandée : ITAairways.com
  • Fréquence : 1 à 2 fois par jour selon la saison

Ce que j’ai aimé :

Le service à bord d’ITA Airways m’a agréablement surprise. Un vrai café italien à bord, des sièges confortables, et surtout, une connexion parfaite avec le second vol vers Forlì. L’escale à Rome s’est faite sans stress. L’aéroport Fiumicino est bien organisé, et j’ai même eu le temps d’acheter un livre avant le second embarquement.

L’arrivée à Forlì s’est faite sous un magnifique ciel rose de fin d’après-midi. Et encore une fois, la petite taille de l’aéroport local m’a permis de sortir très rapidement.

💡 Mes conseils pour bien réserver son vol Paris – Forlì

1. Comparez tôt, mais réservez malin

Commencez à surveiller les vols au moins deux mois à l’avance, surtout si vous partez en haute saison (avril à septembre). Utilisez Google Flights, Skyscanner, et Momondo pour avoir une vision globale. Une fois votre choix fait, réservez toujours sur le site de la compagnie pour éviter les frais supplémentaires et avoir plus de flexibilité en cas d’imprévus.

2. Ne sous-estimez pas le confort d’un aéroport régional

Arriver à l’aéroport de Forlì, plutôt qu’à Bologne ou Rimini, m’a permis de gagner du temps précieux. Moins de monde, des formalités plus rapides, un accès immédiat au centre-ville : le rêve de tout voyageur.

3. Pensez à combiner vol + train

L’Italie offre une excellente infrastructure ferroviaire, surtout entre Bologne, Forlì, et Rimini. Trenitalia.com et ItaloTreno.it sont fiables, même pour les trajets courts. Vous pouvez même utiliser l’appli Omio pour combiner avion + train dans la même interface.

4. Vérifiez toujours les aéroports de départ à Paris

N’oubliez pas que les compagnies low-cost partent souvent de Paris-Beauvais (BVA) ou Paris-Orly (ORY), tandis qu’Air France et ITA partent de CDG. Prenez cela en compte dans votre logistique – notamment si vous utilisez les transports en commun.

Le voyage entre Paris et Forlì n’est pas simplement une question de kilomètres ou de fuseaux horaires. C’est une manière de se reconnecter avec un autre rythme de vie, une autre lumière, une autre manière de regarder les choses. Chaque choix d’itinéraire porte en lui une intention : chercher la rapidité, privilégier la fluidité, ou simplement savourer les étapes comme des fragments d’évasion.

J’ai pris plaisir à tester ces différentes routes, à comparer les compagnies, à ressentir les contrastes entre un aéroport bouillonnant comme celui de Roissy et un aérogare provincial comme celui de Forlì, où le personnel vous salue presque par votre prénom. À travers ces trajets, j’ai redécouvert ce que signifie vraiment “arriver quelque part” : pas juste poser le pied au sol, mais sentir qu’on a fait un vrai voyage.

Forlì mérite qu’on y vienne avec douceur, sans précipitation, sans automatisme. Et quelle que soit la manière dont vous choisissez de rejoindre cette ville italienne, le chemin en fait pleinement partie. Que vous optiez pour la simplicité d’un vol direct, la fluidité d’un vol vers Bologne ou la souplesse d’une escale par Rome, chaque option vous emmène vers quelque chose d’unique : un ailleurs accessible, humain, inspirant.

Et c’est bien ce que je cherche, chaque fois que je quitte Paris : une destination qui me donne envie d’écrire, de m’attarder, de revenir.

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